L’indice interannuel s’établit à -0,38 % ; cependant, le coût des pommes de terre a augmenté de plus de 20 % au cours du dernier mois. En contrepartie, des produits comme le riz, les tomates et les oignons ont enregistré des baisses.

L’Institut National de la Statistique et du Recensement (INEC) a révélé les données de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) pour octobre 2025, dépeignant un tableau économique contrasté pour les ménages costariciens.

Alors que la variation interannuelle (d’octobre 2024 à octobre 2025) reste en territoire négatif à -0,38 %, marquant la troisième année consécutive avec cette tendance, la variation mensuelle a enregistré une légère augmentation de +0,19 %.

Cette augmentation mensuelle a été tirée par des hausses significatives de produits de grande consommation, tandis que d’autres biens de première nécessité ont offert un certain répit.

Sur les 289 biens et services qui composent l’indice, l’INEC a rapporté que 38 % des produits ont augmenté, 43 % ont baissé et 19 % n’ont présenté aucune variation.

Principales augmentations du mois

La catégorie alimentaire a été le principal moteur des hausses en octobre. Le produit ayant eu l’effet positif le plus significatif sur la variation mensuelle est la pomme de terre, qui a enregistré une augmentation considérable de +20,12 %.

Elle a été suivie par les services liés au tourisme et aux transports. Les forfaits vacances à l’étranger ont augmenté de +4,16 % et les billets d’avion de +7,52 %. Ces augmentations impactent le coût des voyages hors du pays à l’approche de la haute saison de fin d’année. L’essence a également enregistré une hausse de 1,21 %.

Biens et services à la baisse

En contrepartie, plusieurs aliments essentiels du panier de la ménagère ont contribué à un effet négatif, modérant la hausse globale de l’indice.

Le riz a enregistré une baisse de -1,63 %, suivi de légumes clés tels que les tomates (-3,70 %) et les oignons (-4,56 %). Ces baisses représentent un soulagement pour le coût de l’alimentation de base dans les ménages.

Perspective générale

Le rapport de l’INEC reflète un scénario de forte volatilité des prix sur des produits spécifiques. Bien que l’inflation générale reste maîtrisée et en dessous de l’objectif de la Banque Centrale, la réalité pour le consommateur au supermarché est mitigée.

Alors que le coût de certaines composantes de base du « casado » ou du « gallo pinto » (plats traditionnels) a diminué, d’autres produits essentiels comme les pommes de terre ont connu des hausses drastiques qui impactent directement les budgets familiaux.