Dans le cadre d’une alliance stratégique en faveur de la promotion culturelle, le Ministère de la Culture et de la Jeunesse, par l’intermédiaire de la Direction du Patrimoine Culturel, et Aeris Holding Costa Rica s’unissent pour rapprocher le public national et international des manifestations culturelles costariciennes avec une exposition itinérante mettant en valeur les techniques d’artisanat traditionnel.

La Direction du Patrimoine Culturel souhaite faire de cette exposition une manifestation itinérante qui se déplacera dans d’autres lieux du pays.
L’exposition sera visible du 13 mai au 30 août 2025.

Dans le cadre d’une alliance stratégique en faveur de la promotion culturelle, le Ministère de la Culture et de la Jeunesse, par l’intermédiaire de la Direction du Patrimoine Culturel, et Aeris Holding Costa Rica s’unissent pour rapprocher le public national et international des manifestations culturelles costariciennes avec une exposition itinérante mettant en valeur les techniques d’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’exposition “Les vies d’un fruit”, issue du Concours Nos Artisanats Traditionnels, organisé tous les deux ans par la Direction du Patrimoine Culturel du Ministère de la Culture et de la Jeunesse.

L’exposition sera inaugurée le 13 mai et restera ouverte jusqu’au 30 août 2025, dans les espaces intérieurs et les salles d’embarquement de l’aéroport international Juan Santamaría.

Pour Jorge Rodríguez Vives, ministre de la Culture et de la Jeunesse, c’est une opportunité “de valoriser et d’ouvrir de nouvelles vitrines et espaces de promotion de la culture, où les touristes nationaux et internationaux peuvent découvrir notre patrimoine à travers la sauvegarde des traditions qui nous représentent en tant que société et témoignent d’une histoire où convergent l’identité, les savoir-faire de nos communautés et la créativité pour produire des objets utilitaires, dans ce cas, à partir de ressources offertes par la nature. La richesse d’alliances comme celle nouée avec AERIS est de mettre en valeur la diversité de notre patrimoine culturel immatériel et son rôle dans l’identité des différentes communautés et des créateurs des pièces exposées.”

De son côté, Ricardo Hernández, PDG d’AERIS Holding Costa Rica, a souligné que ce partenariat reflète l’engagement d’AERIS en faveur de la promotion de la culture costaricienne, en comprenant que les aéroports ne sont pas seulement des points de connexion mais également des espaces vivants qui doivent refléter l’identité des pays qu’ils desservent. “Nous sommes fiers de faire partie de cette exposition et d’offrir au monde une fenêtre sur la richesse culturelle du Costa Rica. Chez AERIS, nous croyons en la connexion des personnes mais aussi en la connexion des cultures”, a déclaré Hernández.

L’exposition s’articule autour du travail de la jícara (calebasse), en tant que manifestation culturelle intégrée à l’identité de diverses communautés costariciennes. Cette pratique s’inscrit dans la transmission de savoirs et de compétences entre générations, où l’utilisation de la calebasse s’est développée comme objet utilitaire domestique essentiel, parfois doté d’une valeur cérémonielle ou transformé en source de revenus pour des artisans qui l’exploitent sous une forme esthétique et artistique en tant que produit décoratif.

Les œuvres exposées ont été proposées par des artistes et artisans des communautés indigènes Cabécar, Bribri, Maleku, Boruca, Ngöbe Buglé et Térraba-Brörán, ainsi que de Nicoya, Pococí, San José et Guatuso (territoire Maleku).

L’exposition regroupe un total de 139 objets artisanaux de petit format, dont trois jícaras en papier mâché en format tridimensionnel qui seront suspendues dans l’exposition, ainsi que des structures muséographiques basées sur des panneaux et des textes explicatifs qui complètent la présentation.

Chaque œuvre sera accompagnée d’un cartel explicatif en espagnol, et un code QR en anglais permettra à tous les voyageurs d’obtenir des informations détaillées sur les œuvres et leurs créateurs.

Pour Dayana Morales González, archéologue et anthropologue à la Direction du Patrimoine Culturel, pouvoir présenter cette exposition à l’aéroport international Juan Santamaría “représente une opportunité très précieuse qui permet d’ouvrir de nouveaux espaces où les visiteurs internationaux, tout comme le public local, peuvent découvrir en détail certaines de nos techniques et savoir-faire traditionnels encore très présents dans la vie quotidienne de nombreuses communautés.”

“Ces expressions font partie de nos traditions, de nos savoirs ancestraux et de notre culture nationale. L’exposition permet au public de mieux connaître notre histoire et nos traditions, et de découvrir le travail des 28 artisans qui ont créé ces pièces. Elle met également en valeur la jícara comme une ressource extrêmement polyvalente, capable de se transformer en objets aussi variés qu’utiles : lampes, ustensiles de cuisine, vaisselle, sacs, bijoux, instruments de musique comme les maracas et güiros, ou encore objets décoratifs”, a souligné Morales.

Selon la fonctionnaire de la Direction du Patrimoine, cette exposition se distingue par la diversité des participants, artistes et artisans de tous âges et de toutes régions. C’est le cas de Zeneida Rafaela Martínez Sanabria, lauréate du premier prix du concours à l’origine de l’exposition. Martínez est une femme indigène Cabécar de plus de 100 ans, dont la famille a inscrit la participation dans la catégorie “Maître porteur”, dédiée aux personnes ayant plus de 25 ans d’expérience dans le métier de l’artisanat.

L’œuvre présentée par cette femme est un huacal (bol en calebasse) utilisé quotidiennement dans sa cuisine. Un objet simple mais qui, selon l’anthropologue, revêt une grande valeur pour l’exposition car il témoigne du passage du temps à travers les traces d’utilisation. Cet objet revêt une signification à la fois familiale pour l’artisane et patrimoniale en incarnant la continuité d’une tradition sur plusieurs générations.

Exposition itinérante. Pour la Direction du Patrimoine Culturel, il est essentiel de partager les connaissances et savoir-faire réunis dans des expositions comme celle-ci, dans le cadre de la sauvegarde et de la valorisation des traditions costariciennes. C’est pourquoi cette exposition fait partie du programme d’expositions itinérantes de l’institution.

La collaboration avec l’aéroport international Juan Santamaría représente la deuxième étape de cette collection, après une première présentation adaptée et transférée à l’ancienne Commanderie de Liberia dans le cadre des activités du Festival International des Arts 2024.

Pour connaître les conditions et la disponibilité pour emprunter cette exposition, vous pouvez écrire à : dmorales@patrimonio.go.cr