- Le Ministère de l’Environnement et de l’Énergie (MINAE), à travers le Système National des Aires de Conservation (SINAC), ainsi que le Ministère de la Culture et de la Jeunesse (MCJ) par l’intermédiaire du Musée National du Costa Rica (MNCR), promeuvent un travail interinstitutionnel pour le bon entretien du Parc Naturel Urbain Simón Bolívar (PANUSB), ainsi que l’organisation de journées de volontariat.
Le mercredi 23 avril 2025, le MCJ, le MINAE et le MNCR ont réalisé une délimitation technique des zones du PANU Simón Bolívar qui seront soumises à un processus de nettoyage lors des journées de volontariat coordonnées par le SINAC, qui débuteront le vendredi 25 et le samedi 26 avril. Lors de cette visite, le botaniste du MNCR, Eduardo Chacón, et Mahyor Shirazinia Riggioni, coordinateur des Aires Sauvages de l’Aire de Conservation Centrale (ACC – SINAC), ont effectué une inspection afin d’évaluer les éléments architecturaux, historiques et naturels du site. L’objectif était de définir les zones prioritaires pour le nettoyage et d’établir conjointement un plan d’action pour orienter cette et les futures journées de volontariat dans la zone.
Au cours du parcours, ils ont déterminé les interventions immédiates à réaliser ainsi que les actions nécessaires à moyen terme. « Plusieurs sessions de travail seront nécessaires pour effectuer le nettoyage complet de l’espace, qui s’étend sur environ 3 hectares et comprend près de 1 kilomètre de sentiers internes, ce qui rend fondamental le travail de la société civile », a expliqué Shirazinia. Lors de l’inspection préliminaire, les activités prioritaires à développer ont été définies, afin de permettre une réhabilitation progressive du parc. La recommandation du biologiste du MNCR pour cette première étape est la réhabilitation des espaces d’usage et des sentiers, ainsi que l’inclusion dans le plan d’action d’une délimitation claire des différentes zones du parc et la sélection d’éléments focaux, processus qui seront articulés pour réhabiliter le parc.
« Le Parc Zoologique Simón Bolívar a débuté en 1916 comme un jardin botanique appartenant au Musée National et était destiné à éduquer la population sur le patrimoine naturel — plantes et animaux — du Costa Rica et même d’autres parties du monde. Beaucoup de ces éléments sont encore présents dans le parc naturel, ce qui en fait des attraits historiques qui témoignent d’une composante importante de la tradition de la capitale. L’intention est de les conserver et de les protéger en tant que témoins d’une époque et de continuer à les utiliser comme éléments éducatifs pour les visiteurs du site », a expliqué Eduardo Chacón, qui possède également une vaste expérience dans la gestion de jardins botaniques.
Dans le parc se trouvent des arbres centenaires de diverses espèces telles que le Guanacaste, le Cèdre, le Noyer et le Cristóbal. Il est prévu de les conserver et de les muséaliser en installant des panneaux informatifs contextualisant le site ainsi que les différents éléments historiques et naturels qu’il présente.
« En raison de leur caractère éducatif, il est courant que les jardins botaniques présentent non seulement des espèces locales, mais également des espèces introduites. Leur conservation dans les jardins relève de ce que l’on appelle la conservation ex situ ; certaines d’entre elles sont des plantes menacées, ce qui rend nécessaire l’identification et la protection de la grande diversité d’espèces présentes dans ce lieu historique », a expliqué le biologiste du Musée.
Le site possède une grande richesse en termes de végétation, d’éléments historiques, de nappes phréatiques et une grande variété d’oiseaux et d’insectes. L’étape suivante consiste à valoriser ce patrimoine naturel et culturel pour le plaisir du public, en intégrant également des espaces permettant le développement de diverses expressions artistiques et en réintégrant cet environnement dans l’offre culturelle de la capitale.
Sur la base des outils juridiques qui facilitent les actions de volontariat dans les aires protégées, l’Aire de Conservation Centrale du SINAC – MINAE réalisera diverses journées de volontariat au cours du mois d’avril.
Le 25 avril 2025, avec le soutien de la Fondation Proparques, 150 volontaires participeront aux activités, et le samedi 26 avril, 70 volontaires du Frente por la Vida prendront part aux actions. Cette initiative vise à entretenir le site et à impliquer la société civile intéressée par la gestion du Parc Naturel.
Le Système National des Aires de Conservation (SINAC – MINAE) dispose d’une initiative de service volontaire ouverte aux particuliers ou aux membres d’organisations ou de groupes communautaires locaux, ainsi qu’aux organisations, institutions et entreprises privées, internationales, nationales et régionales qui organisent et réalisent des actions de volontariat.
Les activités menées à travers le volontariat nécessitent une organisation adéquate et une coordination étroite avec différentes instances et individus. Dans ce cas précis, il est essentiel de veiller à ce que ces activités soient réalisées dans le strict respect des protocoles établis par le SINAC, garantissant en tout temps le respect, la protection et la conservation de la richesse naturelle du site.
Meryll Arias, directrice régionale de l’ACC, a déclaré que « les activités de volontariat sont d’une grande importance pour l’Institution. En plus d’être des espaces ludiques et éducatifs, elles constituent un pilier essentiel pour répondre aux besoins institutionnels et les volontaires sont un atout précieux. »
Avec ce processus de délimitation technique des zones du PANU Simón Bolívar soumises à un processus de nettoyage, nous entamons l’exécution d’actions concrètes permettant la récupération et la valorisation de l’espace physique ainsi que de sa richesse historique, culturelle et naturelle.
Matériel pour la presse : 05_Intervention_SimonBolivar
